Chronique sur 365 jours tome 3 de Blanka Lipinska

Note : 8/10

« Je ne sais pas comment décrire ce que je ressens. Désespoir est un mot trop faible. J’ai l’impression qu’on vient de m’arracher le cœur. Le torrent de larme qui me submerge m’empêche de respirer. Je ferme les yeux. Pour tenter de ravaler la bile qui me monte à la gorge. »

Laura

Résumé : « Laura, enceinte, se fait tirer dessus. Les meilleurs médecins se battent pour la tirer d’affaire et son mari va devoir prendre la décision la plus difficile de sa vie : sauver sa bien-aimée ou leur enfant ? Quel choix Massimo fera-t-il ?

La vie sans Laura aura-t-elle encore un sens pour lui ?

Sera-t-il capable d’élever seul leur fils ?

Des millions de pensées se bousculent dans la tête de Massimo, sans qu’aucune ne l’apaise. Il est loin d’imaginer ce que le sort réserve à sa famille.

À qui appartiennent les 365 jours du troisième volet de la série ? »

Mon Avis

Avant tout, je remercie chaleureusement Hugo New Romance Québec, mon partenaire littéraire, pour l’envoi de ce service presse ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

Alors, je ne sais pas vous, mais moi, parmi les trois tomes, c’est celui que je préfère. Il est meilleur que le premier volet et une coche plus haute que le second. J’avais hâte de le découvrir, surtout après le coup de théâtre que nous avait offert l’auteure.

LE BIEN-ÊTRE DE SOI…

À travers les lignes, on prend conscience que l’intrigue, qui est centrée dans ce troisième tome, concerne le personnage de Laura. Surtout sur ses choix et son bonheur. Le fait qu’elle se choisit elle-même et veut décider de son propre avenir. C’est dans ce livre-ci que Laura ouvre enfin les yeux sur ce qu’elle croyait être un vrai conte de fée.

Dans le dernier opus de « 365 jours », on retrouve Laura qui, à la suite du deuxième tome, doit se remettre d’une très lourde épreuve. Traumatisée et bouleversée par cette perte, la jeune femme a du mal à se restaurer, ce qui malheureusement, provoque un effet ricochet. En effet, le prix à payer pour ce tragique événement est sa relation avec Massimo, car effectivement n’étant plus sur la même longueur d’onde avec son mari, Laura prend la décision de s’éloigner de lui afin de s’occuper de la femme qu’elle ait, soit celle qu’elle a oublié le jour où elle a fait la connaissance de Massimo.

Déprimée par tout ce qui lui arrive, Laura désire retrouver goût à la vie et de la croquer à pleine dent. C’est à ce même moment qu’elle va se rendre compte de certains faits dont n’avait aucunement conscience, c’est-à-dire sur elle, Massimo ainsi que sur la relation qu’elle entretient avec lui. Cet éloignement va permettre à Laura de se rapprocher d’un autre homme, Nacho. Parviendra-t-elle à faire son choix ? Arrivera-t-elle à retirer le voile sur toutes ces choses qu’on lui cache, particulièrement Massimo ?

UNE ÉVOLUTION DE CARACTÈRE EN MONTAGNE RUSSE…

Au sein de ce récit, Laura m’a surprise. Elle a pris des décisions différentes de celles des deux premiers tomes, pour commencer, elle se met plus en avant. Cependant, pour Massimo, ça été tout l’inverse. Une vraie déchéance en enfer. La personnalité qu’il a essayé de dissimuler est désormais à découvert. D’une certaine manière, je crois que l’écrivaine voulait nous montrer que la vie et les individus ne sont pas toujours blanc ou noir, qu’il existe certaines ambiguïtés, les rendant ainsi gris.

Quant à l’écriture de Blanka Lipinska, elle est toujours fluide et addictive. Ce volet final est rempli d’action et de rebondissements, du genre qu’on retient notre souffle. Maintenant que j’y pense, j’étais tellement accroché aux pages de ce livre que je crois que c’est lui où mon débit de lecture a été le plus rapide. Le protagoniste de Nacho m’a encore plu dans ce dernier roman, il dégage plusieurs choses que Massimo est dépourvu, dont la sincérité.

Un dernier mot ?

Finalement, cette œuvre littéraire m’a plus que surprise. Plus sombre, il met en lumière ce qui a été caché depuis le début de la trilogie. Je dois dire que je suis assez satisfaite de cette finale, je m’attendais vraiment à pire. Même si ces trois tomes ont fait polémique, je suis contente de l’avoir lu au moins une fois dans mon existence. Une plume qui m’a encore plu dans ce volet. Il va de soi que je vous conseille cette lecture, j’espère qu’elle vous plaira.

#Sara

 

Chronique sur 365 jours tome 2 de Blanka Lipinska

Note : 7,5/10

« Je tourne la tête et tombe sur les yeux en feu de Massimo. Il tremble de colère, il avale sa salive si fort que malgré le bruit dans la salle, je l’entends. Il serre la mâchoire tellement forte que j’ai l’impression qu’elle va se briser et ses poings sont tellement serrés que son sang ne circule plus.

Je me penche vers lui et lui caresse le genou… »

Laura & Massimo

Résumé : « La vie Sicilienne de Laura Biel ressemble à un conte de fées. Un mariage, un enfant, un luxe sans mesure, un mari qui donnerait tout pour elle.

Tout serait idéal si le monde de Massimo ne tournait pas autour de manipulations, trahisons, et violences.

Laura réalise douloureusement quelles sont les conséquences d’être la femme de l’homme le plus dangereux de Sicile.

Cette deuxième partie de 365 jours est un roman plein d’action, de retournements de situation, de trahisons et de combats pour l’honneur. Chaque chapitre est étonnant, rien n’est évident, mis à part un amour passionnel où il n’y ni de bons ni de mauvais héros mais beaucoup d’incertitude, d’aventure et de passion. »

Mon Avis

Pour commencer, je remercie chaudement Hugo New Romance Québec, mon partenaire littéraire, pour l’envoi du service presse ainsi que de leur confiance en moi.

Alors, cette suite n’était pas parfaite, mais disons qu’elle était un peu mieux que le premier tome. À la suite de ma lecture qui ressemblait à peu près à l’adaptation cinématographique, j’étais curieuse de connaître le reste de leur histoire. Sachant que j’ai lu le second tome avant de voir le deuxième film, j’étais assez perplexe. Aucune ressemblance. Enfin, bref, passons, ce n’est pas le principal.

UNE SUITE PLUS DRAMATIQUE…

OUI, il y a plus de scènes de sexe que dans le livre précédant, même beaucoup plus… Cependant, celui-ci m’a un peu plus plu. Pas pour ce que je viens d’écrire juste en haut, simplement pour autre chose. Je trouve que dans cet opus, on en apprend plus sur les autres membres de la famille. Sans compter qu’il y a également plus d’action et de suspense.

Dans le deuxième tome de « 365 jours », on retrouve Laura qui vit un conte de fée, en compagnie de Massimo, son mari. Étant enceinte, elle est constamment sous la surveillance de tout ceux qui travaille pour l’homme en noir. Aux yeux de Laura, rien ne pourrait plus parfait. Pourtant, la jeune femme va vite comprendre qu’être la femme de celui qui est la tête de la mafia sillicienne n’est pas une vie de paix et de tranquillité. Ainsi, plus elle passe du temps avec Massimo et plus elle prend conscience que Massimo n’est pas celui qu’elle croyait. Qu’une partie plus sombre et dangereuse va la mettre elle et son bébé en danger de mort. Et si l’arrivé d’un nouvel homme dans la vie de Laura l’aidait à y avoir plus clair dans sa relation et sur la personnalité de Massimo ?

DÉROULEMENT DU TAPIS ROUGE DEVANT…

Personnellement, même si cette suite est légèrement meilleure que son prédécesseur, j’ai tout de même trouvé qu’il y avait plusieurs longueurs dans la première partie. NÉANMOINS, j’ai plus apprécié l’autre moitié de la pizza, car il y a eu plus de tout : des péripéties, du drame, des situations inachevées, etc. D’autant plus que l’arrivé d’un nouveau protagoniste masculin amène son lot de consolidation. Je sens que cet homme va chambouler tout ce que Laura croyait et pensait être parfait.

Je ne vous cacherai pas que cet homme m’a totalement conquise. Alors que certaines et certains ont craqué pour Massimo, autant dans les films que les livres, moi, il m’a laissé de marbre. Un grand froid glacial. Pour ma part, j’ai complètement craqué pour cet espagnol.

Concernant le style d’écriture de l’écrivaine, il est plus entraînant et rythmique. Le deuxième opus est pourvu d’une évolution dans laquelle l’univers est peint avec des événements plus riches. Avec ces nombreux rebondissements, l’auteure y apporte un nouveau souffle à cette trilogie. Honnêtement, c’est difficile d’expliquer le tout, puisque je ne souhaite pas tout déballer les faits croustillants. Rire.

Un dernier mot ?

En définitive, en dépit de certains pépins ici et là, j’ai tout de même passé un bon moment. Un second tome qui dévoile un peu plus en détails les interlocuteurs principaux et secondaires, notamment Olga et Domenico. Un récit où la mafia et la famille italienne est beaucoup plus mise en avant. En soi, les derniers chapitres sont un véritable calvaire, par chance, j’avais la suite avec moi et qui m’attendais patiemment. Il va de soi que je vous recommande cette lecture, j’espère qu’elle vous plaira.

#Sara

Chronique sur 365 jours tome 1 de Blanka Lipinska

Note : 7/10

« Un geste brutal est, pour lui, aussi simple que de serrer la main d’un ami. Il n’a vraisemblablement jamais compté pour quiconque, il n’a pas à faire attention ni à prendre soin des sentiments d’autrui. Maintenant, il essaie de me faire partager ses sentiments, et la seule façon qu’il connaisse, c’est la force. »

Laura

Résumé : « Laura, avec son petit ami Martin et deux amis partent en vacances en Sicile. Le deuxième jour de son séjour – à son vingt-neuvième anniversaire, la jeune femme est kidnappée. Le kidnappeur s’avère être le chef de la famille mafieuse sicilienne, extrêmement beau, le jeune Don – Massimo Toricelli. Un homme, quelques années plus tôt, avait tenté d’attenter à sa vie. Abattu plusieurs fois, il a failli mourir – et quand son cœur a cessé de battre, il a vu une fille devant ses yeux, à savoir Laura Biel. Lorsqu’il a été ramené à la vie, il s’est promis de retrouver la femme qu’il avait vue. Massimo donne à Laura 365 jours pour se faire aimer et rester avec lui. »

Mon Avis

Pour commencer, je remercie Hugo New Romance Québec, mon partenaire littéraire, pour l’envoi du service presse ainsi que leur confiance en moi

Vous savez, avant même de débuter le premier tome, j’ai pris l’initiative de voir le film. Avec toute la controverse qu’il y a eu autour, j’appréhendais ma lecture. Je craignais qu’il ait beaucoup trop de scènes de sexe. Mais, j’ai décidé d’accorder une chance à ce premier opus, principalement par curiosité et parce que je voulais constater la différence entre le film et le récit.

UNE HISTOIRE AUX MULTIPLES FACETTES…

Sexe, drogues, alcool, viol, violence… Vous en voulez ? En voilà. Toutes ces sujets font en sorte que le roman est caractérisé par cette sombre atmosphère et une belle sensation de fruit défendu. D’une certaine manière, je suis assez surprise.

Dans le premier tome de « 365 jours », on fait la connaissance de Laura, une jeune polonaise qui, pour son 29e anniversaire, désire prendre des vacances en Sicile avec Martin, son amoureux, et des amis. Malheureusement le couple qu’elle forme avec son copain semble battre de plus en plus de l’aile. Au même moment, Don Massimo Torricelli, est l’un des grands chefs des plus puissantes familles de mafia sillicienne, ne cesse de rechercher Laura, après l’avoir vu avant de tomber dans un profond coma qui a été causé par un attentat, il y a plusieurs années. Quand Massimo la retrouve enfin, il prend la décision de mettre son plan en jeu. Ainsi, par l’entremise d’un kidnapping, il la ramène dans sa demeure et lui offre une proposition : elle a 365 jours pour tomber amoureuse de lui, dépassé ce délai, elle sera libérée. Fuira-t-elle ou son envie de rester auprès de lui sera plus forte ?

DES PÉPINS ICI ET LÀ…

D’abord, en toute franchise, j’aurai aimé avoir le point de vue de celui que Laura surnomme « L’homme en noir », soit Massimo, afin de savoir ce qu’il pense et ce qu’il planifie. Ensuite, je trouve qu’elle utilise ce surnom un peu trop à mon goût, elle ne le nomme presque jamais Massimo. Rire. Puis, concernant les personnages, non, mais dis donc, c’est moi ou ils passaient tout leur temps à boire et se droguer ? Rire.

Au niveau de la plume d’écriture de l’auteure, elle est fluide et addictive. Une fois plongée au cœur de l’univers, je ne voulais plus revenir à la réalité. En soi, en général, c’est un roman qui se lit rapidement et tout aussi facilement, même si à certains instants, j’ai cru que j’allais faire des crises cardiaques. Blanka Lipinska parvient à nous tenir en haleine du début jusqu’à la toute dernière page. Laura est une héroïne avec un caractère digne d’un volcan en éruption qui n’a pas hésité à déstabiliser Massimo plus d’une fois.

Un dernier mot ?

En conclusion, la première partie de cette histoire est lente, mais celle-ci est rattrapé par la seconde partie. Un bouquin beaucoup plus développé et riche en description que l’adaptation cinématographique. En tout cas, je suis ravie d’avoir découvert ce premier opus, ce fût une grande surprise. Il va de soi que je vous recommande cette lecture, j’espère qu’elle vous plaira. Une chose est certaine, c’est que ce récit n’est pas fait pour tout le monde, les cœurs sensibles, veillez-vous abstenir.

#Sara

Chronique sur Scrap Metal tome 1 : Mise à la casse de Jana Rouze

Scrap Métal tome 1

Note : 10/10

« C’est l’étreinte charnelle qui alimente mes rêves depuis que je l’ai vu à Miami. Ce n’est pas de l’amour. Ce n’est pas de la passion. C’est de la sorcellerie. Sous chacune de mes pulsions pour elle, il y a la permanence d’un danger. Quelle qu’en soit la raison, Hope Brenner touche mes instincts les plus obscurs, les plus primitifs, les plus enfouis. Même si je ne sais pas pourquoi. »

Sauvage

Résumé : « Tout commence par une lettre laissée à la hâte par un mort.

Trois mots inscrits d’une écriture tremblante livrent le nom d’un homme public et une ville.

Pour Sauvage, l’ancien sectateur qui la reçoit, c’est la fin d’une existence pitoyable : celle d’un enfant enlevé à l’âge de cinq ans, vendu à une secte réputée parmi les plus dangereuses. Il va pouvoir retrouver le jumeau dont il a été séparé, combler le vide de son existence, et se venger.

Entre la lettre et sa vengeance, il y a la fille de l’homme qui a été dénoncé.

Hope n’appartient pas à son monde.

Dans ses yeux de sectateur, c’est une Wog, une étrangère du monde extérieur.

Sectateurs et Wogs ne se mélangent pas, ne se touchent pas. Jamais.

Sauf quand leur malheur est étroitement lié. »

Mon Avis

Avant tout, je remercie chaudement Hugo New Romance Québec, mon partenaire littéraire, pour l’envoi de ce service presse ainsi que de leur confiance en moi.

N’ayant jamais découvert la calligraphie de Jana Rouze, ce fût avec appréhension que je me suis plongé au cœur de ce premier tome. La connaissant de loin, je savais que ses romans précédents étaient plus qu’aimé et qu’ils étaient composé de plus 700 pages. Pourtant, suite après ma lecture de « Mis à la casse », je ne peux qu’en redemander. Vous savez, la curiosité est un vilain défaut, mais que voulez-vous ? C’est, en effet, grâce à elle que j’ai des envies folles de bouquiner tout ces titres.

UNE HISTOIRE QUI SE DÉVOILE PAGE PAR PAGE…

Malgré ses 720 pages, « Mis à la casse » est un récit qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. L’auteure n’hésite pas à nous expliquer plus en profondeur les détails de cette trame. Ce qu’il l’a poussé à choisir telle direction plutôt qu’une autre, etc. Le livre est riche en éléments imaginatifs… À un point que j’avais l’impression que c’était réel. Sans aucun doute, chaque interlocuteur apporte un cachet au roman, leur importance, qui leur est propre, permet la continuation de l’intrigue.

Dans le premier tome de « Scrap Metal », on fait la connaissance de Hope Brenner, la fille d’un homme politique américain. Travaillant comme chercheuse dans le domaine de la psychologie, on lui offre l’opportunité de faire ses nombreuses recherches et d’exercer au Canada dans le domaine sectaire. Contente de cette idée, Hope accepte sans la moindre hésitation, toutefois ce qu’elle n’avait pas prévu était lui.

Du loin qu’il puisse remonter, Sauvage a toujours vécu dans une secte. Chaque jour lui rappelle la raison pourquoi il est en vie, de quoi il aspire plus tout. Se venger de celui qu’il l’a kidnappé et qu’il l’a forcé de se séparer de son frère au même moment. Lorsque Sauvage fait la rencontre de Hope, il comprend qu’elle est la fille de celui qu’il doit son propre enfer, qu’est sa vie. Ainsi, pour mettre son plan à exécution, il prend la décision de se rapprocher d’elle pour obtenir plus d’informations. Cependant, ce qu’il n’avait pas vu venir c’était qu’elle devienne sa rédemption. Sa libération. Sa lumière au bout du tunnel.

DES SENTIMENTS À VIFS…

« Mis à la casse » ressemble plus à une dark romance. Les émotions sont plus que présentes. Quant à l’histoire… chaque page, ligne, mot est une vraie torture émotionnelle. Le premier tome de « Scrap Metal » est un de ces bouquins qui nous marque au fer rouge, et cela pour le restant de nos jours.

En ce qui concerne la plume d’écriture de Jana Rouze, elle est addictive et toute aussi ensorcelante. Comme je vous l’ai dit plus haut, ce livre est une dark romance. En effet, certains passages pourraient choquer plus d’un. Quelques scènes sont plus difficiles que d’autres. Et pourtant, c’est ce qui fait la beauté de la chose. C’est une dark romance comme je les aime, soit dur et torturant psychologiquement. Miam !

En conclusion, « Mis à la casse » est une œuvre littéraire dont la thématique est assez particulière. Pour les âmes sensibles, voici un petit conseil : veillez-vous abstenir de lire ce premier tome. Un style d’écriture fluide et prenant à découvrir au fil des pages. On sent que l’écrivaine a fait des recherches afin de rendre son histoire plus naturelle. Une conclusion qui se termine sur un clash… Mais, non !!! Pourquoi ?! À l’avenir, je compte bien bouquiner les autres récits de Jana Rouze, cette lecture ne sera définitivement pas la dernière. Il va de soi que je vous recommande « Mis à la casse », j’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’a plu.

#Sara

Chronique sur Relève-moi de Alee Toad

Relève-moi

Note : 9,5/10

« Cette fille m’attire étrangement, Griffin a vu juste, mais il a raison, ce serait la catastrophe assurée si je me laissais aller à ce que je ressens. Ce n’est pas que l’envie de la protéger que je ressens, c’est aussi ce besoin de lui montrer qu’elle peut être aimée sans avoir peur. Il faut que je chasse ces idées de mon esprit, la dernière chose dont elle a besoin est qu’un officier, beaucoup trop vieux pour elle, s’amourache d’elle. »

Jason

Résumé : « Aisling et Ben sont ensemble depuis deux ans. Deux années de souffrances et de coups portés régulièrement. Il ne lui accorde aucun répit, même le jour de son anniversaire où elle termine aux urgences. Jason, agent des forces de l’ordre, remarque tout de suite le malaise entre eux et va tout faire pour l’aider à sortir de cette relation toxique. Ben est condamné, Aisling va pouvoir se reconstruire et apprendre à revivre en laissant son sauveur entrer dans son cœur.

Mais ce qui s’annonce comme un nouveau départ, va tourner au cauchemar. Ben prépare sa vengeance, et sa sortie est pour bientôt. »

Mon Avis

Avant tout, je remercie chaleureusement Evidence Éditions, mon partenaire littéraire, pour l’envoi du service presse ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

En toute franchise, ce qui m’a attiré vers ce récit n’est pas la page couverture (même si elle est séduisante), mais le résumé. Après avoir lu la dernière ligne, je me suis dit… Celui-là, il me le faut, je dois impérativement le bouquiner. Il m’a tellement interpellé que je ne pouvais ignorer ce sentiment. Et voilà maintenant où j’en suis.

UNE THÉMATIQUE BIEN AMENÉ, MALGRÉ LE PEU DE PAGES…

Bon, je ne vais pas vous le cachez, j’aurai voulu que le roman soit pourvu de plus de pages, beaucoup plus… Qu’elle ne se finisse jamais, disons. Alee Toad est parvenu à nous transmettre toutes les émotions ressenties par Aisling et Jason, du début jusqu’à la dernière page. À travers les lignes, l’auteure aborde des violences conjugales, un concept tout à fait réaliste et présent dans notre monde actuel. J’ai beaucoup aimé la manière dont elle a su manier ce sujet plus que difficile et complexe.

Dans « Relève-moi », on fait la connaissance de Aisling, une jeune femme de vingt-un ans qui vit en couple avec Ben, depuis deux ans. Si dès le départ, tout semblait normal… Cela s’est aussitôt transformé en cauchemar sans fin. En effet, depuis ses dix-neuf ans, elle subit régulièrement des coups portés par lui. Que ce soit sur son visage, ses côtes, ses bras… Son corps est marqué de partout. Même le jour de son anniversaire, Aisling y passe, mais cette fois-ci s’est l’occurrence de trop et la jeune femme finit aux urgences. À cet instant, elle fait une altercation qui pourrait peut-être lui sauver la vie. En effet, à la suite de cet accident qui a envoyé son coéquipier aux urgences, Jason se trouve à l’attendre dans cette même salle d’attente où se situe Aisling. Sans délai, il remarque le malaise entre la jeune femme et Ben, car ayant de l’expérience dans le domaine, il parvient immédiatement à repérer les femmes battues.

Ainsi, afin de sortir cette victime de cette horrible situation, il va tout faire ce qui est en son pouvoir pour la sortir de relation toxique dans laquelle est emprisonnée. Par suite de l’appel effectué par Jason, Ben est amené par d’autres agents pour être condamné, néanmoins pour que cela se fasse, il faut que Aisling fasse une déposition. Le fera-t-elle ? Si elle désire avoir une nouvelle vie, un nouveau départ, elle n’aura pas d’autre choix que de se remémorer ce qu’elle a vécu. Cependant, le plus difficile sera de renaître de ses cendres, de se reconstruire… Arrivera-t-elle à le faire sachant que Ben pourra revenir à tout moment dans sa vie pour mettre sa vengeance à exécution ?

UNE NARRATION À DEUX VOIX…

La romance à deux pointes de pizza nous permet de nous identifier aux protagonistes principaux. Alors que je pensais que je ne lirai que le point de vue d’Aisling, j’ai crié comme une hystérique lorsque j’ai vu que les pensées de Jason étaient également présentes. Dès que l’héroïne le rencontre dans la salle d’attente de l’hôpital, j’ai été charmé par cet homme si attentionné et prévenant. Sans compter que quand nous entrons au cœur de la tête d’Aisling, on ressent aussitôt sa détresse émotionnelle et physique ainsi que son traumatisme. Malgré cela, on perçoit le fait qu’elle souhaite plus que tout remonter la pente, mais la peur et le dégoût d’elle-même l’empêche de regarder vers l’avant. Quant à Jason, comme je l’ai mentionné, il est très protecteur envers sa pupille. Il fait attention à elle et prend surtout soin de ne pas la brusquer, que ce soit au niveau de ses gestes ou de ses paroles. Leur complicité est simplement à la fois belle et adorable.

En ce qui concerne la plume d’écriture de l’auteure, elle est addictive et bien rythmée. Je n’ai pas pu me détacher les yeux de cette histoire. Je crois que même à bien y penser que j’ai dévoré en moins d’une journée. Concernant les personnages secondaires, ceux-ci sont venu apporter une touche de douceur et d’humour à cette sombre histoire.

Sans aucun doute, je suis également passé par plusieurs sensations en bouquinant « Relève-moi », je suis passé du rire aux grosses larmes. Je ne vous dis pas le nombre de gouttes qui sont tombées lorsque je suis arrivé autour des toutes dernières pages. J’ai pleuré en silence avec une folle envie de crier ma tristesse. J’ai dû enfouir ma douleur dans un oreiller étant donné que j’ai conclu le livre au cours de la nuit. Cette conclusion m’a empêché de dormir, car je ne cessais d’y penser et je ne pouvais pas m’arrêter de sangloter. En résultat, le lendemain matin, j’avais les yeux rouges et tout bouffi.

Un dernier mot ?

En somme, « Relève-moi » est une œuvre littéraire qui aborde de sujets plus présents dans la société. J’ai tellement été absorbé par le roman que je n’ai même pas vu les pages tournées. Une calligraphie fluide et agréable dont j’aimerais retrouver. « Relève-moi » est une merveilleuse découverte que je n’oublierai pas de sitôt. Le seul point négatif que je reproche est le peu de pages. J’ai passé un bon moment en compagnie de ces nombreuses interlocuteurs principaux et secondaires. Honnêtement, je ne serai pas contre pour un deuxième tome, racontant ainsi comment Aisling a pu survivre à sa troisième vie (première avec Ben, deuxième avec Jason…) sachant sa condition particulière. Il va de soi que je vous recommande « Relève-moi », j’espère que cette lecture vous plaira autant qu’elle m’a plu.

#Sara

Je vous laisse le lien du site internet de la maison d’éditions : https://evidence-boutique.com/

Et celui du roman en question : Relève-moi – Evidence Boutique (evidence-boutique.com)

 

Chronique sur À cœur et à sang de Sarah West

À coeur et à sang

Note : 9,5/10

« Je le trouve sublime, mais il n’y a pas que sa beauté qui m’attire chez lui, il y a aussi son côté sombre. Ce côté ténébreux que je remarque dans ses yeux. Cette autorité naturelle qui transparaît de chaque pore de sa peau. Il émet des ondes de mâle alpha et ça m’excite au plus haut point. Oui, je sais, je suis pathétique d’être excitée par mon prof. C’est tellement cliché ! »

Camille

Résumé : « J’ai toujours cru au bonheur, mais je ne savais pas que je devrais passer par la déchéance et l’humiliation pour l’atteindre.

Tout a commencé quand mon prof de français, M. Logan Lodge, a flashé sur moi. Je venais juste d’avoir 18 ans et j’étais encore très naïve, je pensais que c’était un prince sur son cheval blanc, mais j’ai vite déchanté. Il m’a manipulée, violée, frappée et fait vivre un enfer. Il m’a obligée à coucher avec d’autres hommes, me droguant pour que je sois la plus conciliante possible. J’ai des cicatrices partout, me rappelant l’enfer qu’il m’a fait vivre : les coups de ceinturon, de couteau et beaucoup d’autres tortures inimaginables.

Un jour, lors d’une soirée échangiste que Logan avait organisée, tout a basculé. Mon prince m’a trouvée, il s’appelle Enzo, c’est un mafieux très craint et il a décidé de me sortir de cet enfer. Mais dans quel nouvel enfer vais-je entrer ?

Ma condition actuelle n’est-elle pas tolérable tout compte fait ? »

Mon Avis

Avant tout, je remercie chaleureusement Evidence Éditions, mon partenaire littéraire, pour l’envoi de ce service presse ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

Voilà une dark romance comme je les aime. Cruelle et sans cru. L’ayant dévoré en moins d’une journée, j’ai été happé par cette histoire sombre. « À cœur et à sang » est le premier roman de Sarah West. Et je dois vous dire que je ne regrette absolument pas de m’être plonger tête baissée dans cet océan de requins.

UNE DARK ROMANCE AUSSI FRISONNANTE QUE SADIQUE…

Rire. Wahou ! Je comprends pourquoi il était écrit que ce récit s’adressait à un public averti. Disons que les scènes ne sont pas pour les âmes sensibles. Elles contiennent de la violence physique comme le viol, des gifles, coups de poing, des fouets de ceinture. Puis, côté psychologique, il y a les insultes, la relation dominant et soumise relatif au BDSM. Tous les moments que Camille a passé avec Logan m’ont fait intérieurement hurler de colère. Comment peut-on faire cela ? Avoir un sombre passé n’excuse pas les agissements du présent. Vous comprenez ce que je veux dire ?!

Dans « À cœur et à sang », on fait la connaissance de Camille, une jeune étudiante sérieuse qui va fêter ses dix-huit ans, en compagnie de Maya, sa seule amie. Et si une seule soirée pouvait tout bouleverser d’un simple coup ? Lors de cette nuit d’anniversaire, Camille y trouve son séduisant professeur Logan Lodge. Tout comme les autres élèves de l’établissement scolaire, la jeune femme ne peut s’empêcher de craquer pour lui, de le laisser entrer dans ses fantasmes sexuels. Alors qu’il lui propose un choix qu’elle ne peut refuser, Camille se rend compte qu’elle va enfin réaliser un de ses songes. Cependant, tout va complètement changer lorsqu’elle se retrouvera seule avec lui… En effet, Logan n’hésite pas à réduire la résistance de Camille en lambeaux et de la traiter comme son esclave sexuelle.

Avec lui, elle subit d’horribles tortures, la suivante toujours plus épouvantable que la précédente. Viol, coup de ceinture, poings, gifles, sexualité brutale, sexe en groupe non désiré, drogue… Camille passe par tout. Ce qu’elle souhaite plus que tout, c’est d’abandonner cette vie qui ne lui appartient plus… Enfin, c’est ce qu’elle voulait avant qu’elle n’aille à cette soirée échangiste et qu’elle y revoit Enzo. Et si ce prince de la mafia était son seul espoir de survie ? Qu’arrivera-t-il si elle prend la décision d’aller vers son chevalier blanc aux tâches rouges ? Sera-t-elle assez forte pour endurer ce qu’il l’attend ?

RENAÎTRE DE SES CENDRES PREND TOUT SON SENS…

Quand le mafieux à l’armure d’argent est arrivé dans la vie de Camille, il est possible de constater l’évolution psychologique de la jeune femme. Elle change du tout au tout. Je vous avoue que j’étais, sans mot, de découvrir dans quelle direction ce changement avait été confectionné. En soi, comme un phœnix, Camille est parvenue à utiliser ce qu’elle avait vécu avec Logan pour devenir une personnalité plus forte, dangereuse et respectée par les autres. À première vue, cette modification la rend sans cœur, pourtant je trouve que cela lui va bien… Et il le faut si elle veut survivre dans ce milieu et être aux côtés de celui qu’elle aime plus que tout.

En ce qui concerne la calligraphie de Sarah West, elle est ensorcelante et fluide. Dès les premières pages, j’ai été séduite par cette dark romance. Habituellement, ce n’est pas un genre littéraire que je priorise, car je suis difficile sur les bords. Rire. Vous savez si les interlocuteurs sont dignes des PIRES films d’horreur, je crois qu’il est tout de même possible de s’attacher à eux. Certains qu’on veut prendre dans nos bras et d’autres que l’on pourrait laisser moisir tout seul. Rire. À travers ses mots, Sarah West nous plonge au cœur des pensées de Camille, Logan et Enzo, je dois vous dire que ce n’est pas rose bonbon. Loin de là.

Un dernier mot ?

Finalement, « À cœur et à sang » est une œuvre littéraire à ne pas entre les mains de tout le monde. Rire. Une trame tout aussi captivante qu’effrayante, les pages défilent sans qu’on ne s’y attende. Il y a, d’un côté, des scènes censurées qui ne sont aucunement violentes et sanglantes et de l’autre, des passages remplis d’amour et de chaleur. Je vous avoue que certains moments m’ont retourné l’estomac, c’était tout simplement écœurant. Un style d’écriture qui m’a plu du début jusqu’à la fin. Pour ma part, je compte bien suivre de plus près les futurs écrits de Sarah West. J’aimerais bien retrouver cette ombrageuse atmosphère que j’ai ressenti lors de ma lecture de « À cœur et à sang ». Qui sait, on aura peut-être un petit quelque chose sur ce qui s’est passé entre Logan et Maya après que la situation a eu éclatée.

#Sara

Chronique sur Dollars tome 1 : Pennies de Pepper Winters

Dollars tome 1

Note : 10/10

« Dès que j’étais entré dans la maison de ce psychopathe, cette fille m’avait fasciné. Pas parce que je distinguais ses seins et les ombres entre ses cuisses, mais à cause de sa manière de me regarder.

Elle voyait tout.

Dans le monde, il existe deux sortes de gens. Les premiers sont les preneurs. Ceux-là ne remarquent que ceux qui peuvent les aider, et leur proposent leur amitié pour de fausses raisons, car leur ego les empêche d’aller au-delà d’un intérêt superficiel.

Les deuxièmes sont les donneurs. Ceux qui savent qu’on profite d’eux, mais qui ne peuvent pas l’empêcher. Ils donnent et ils donnent jusqu’à ce qu’ils n’aient plus rien. Mais en donnant, ils voient des choses, observent dans l’ombre sans rien dire.

Cette fille était une donneuse. »

Elder Prest

Résumé : « Autrefois, quand j’avais dix-huit ans, j’étais étudiante en psychologie.

Maintenant, je suis la propriété d’un homme.

Volée et vendue, je suis couverte de bleus depuis le jour où mon monde a changé, il y a deux ans.

Je souffre en silence, je brûle de retrouver ma liberté. Mais pas question que je m’effondre.

Je ne peux pas me le permettre.

Et puis, il est arrivé.

Elder Prest, le seul homme qui me regarde et qui me voit. Le seul qui soit plus cruel encore que mon maître.

Il me veut pour des raisons que je ne comprends pas.

Il me prend l’espace d’une nuit, puis il s’en va sans un regard en arrière.

Jusqu’à ce qu’il revienne.

Et que la vie devienne bien plus compliquée. »

Mon Avis

Tout d’abord, je remercie chaleureusement La Boîte de diffusion et les éditions Milady, mes partenaires littéraires, pour ce service presse ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

N’étant pas habitué à bouquiner la plume d’écriture de l’auteure et les romances noires, j’ai voulu tester ma ténacité et ma détermination à continuer ce genre de livre. Finalement, je ne regrette absolument pas ma décision, je suis même contente d’avoir franchi le cap.

TOMBER DANS LE CÔTÉ OBSCUR DE LA FORCE…

Ainsi, si je devais décrire cette histoire en deux mots, je dirais qu’elle est frénétique et dévastatrice. En effet, à plusieurs reprises, j’ai dû mettre de côté le livre afin de reprendre mon souffle, car certaines scènes me sortaient littéralement des yeux. Au cours de ma lecture, je me demandais souvent pourquoi je m’infligeais, martyrisais mon esprit et mon cœur, avec de tels passages du texte. Bip Bip Biiiiiipppppppppp… En soi, ces petits sons illustrent parfaitement ce que j’ai ressenti lors de ma lecture du premier tome de « Dollars ».

Alors, je me dis que les dark romance ne sont pas pour moi, car celles-ci n’offrent pas toujours une image valorisante de la femme, sans parler des traitements que leur fait subir. C’est une des raisons pourquoi je ne me risque pas… Cependant, cela faisait quelques jours que ce roman traînait autour de moi, là où mon regard ne cessait de se diriger vers lui. Je ne pensais pas en lire de sitôt, mais ça c’était avant que mes yeux ne défilent sur les premières lignes, premières pages, premiers chapitres. « Dollars » est une saga que je compte bien découvrir au fil des tomes.

DES PERSONNAGES REMPLI DE CHARME…

Commençons par Pimlico, c’est une jeune femme qui endure les pires sévices physiques et sexuels durant une durée indéterminée, ce qui a malmené son état psychologique et corporel. Néanmoins, Pimlico garde son tempérament naturel tout en essayant de dissimuler la seule chose qui lui reste. C’est une jeune femme que j’ai aimé découvrir au fil des pages, car malgré le fait qu’elle ait été conditionnée à obéir et à se soumettre, Pimlico n’hésite pas à provoquer son bourreau à l’aide de son caractère foudroyant.

Elder est certes un méchant, mais c’est un salaud dont le cœur pourvu d’émotions et de compassion. Intriguant, c’est un personnage difficile à cerner, car il semble bien cacher son jeu. Au fur et à mesure, on apprend à apprivoiser cet homme, qui, au premier abord, semble être froid et calculateur, pour finalement comprendre ce qu’il l’a poussé à agir de la sorte. Également complexe, ce premier opus ne suffit à pas le déchiffrer totalement.

Dans le premier tome de la saga « Dollars », on fait la connaissance de Pimlico, une jeune femme de vingt ans qui a été fauché, puis vendu à un homme sans aucune hésitation. Après deux ans passés au côté de cette personne qui ne lui inspire que de la peur et du dégout, elle sera (miraculeusement !!!) secouru par un autre individu. Elder Prest. Lui offrira-t-il cette liberté qu’elle désire ou au contraire, sera-t-il celui qui l’enfermera dans une autre cage dorée ? Pourquoi cet homme la désire-t-elle ? Qu’a-t-elle fait pour mériter toute son attention ? Après tout ce qu’elle vécue, peut-elle espérer reprendre une vie normale ? Croire qu’il existe un espoir ? Toutefois, ce que Pimlico désire ardemment savoir, c’est qui est cet homme que l’on nomme Elder Prest ?

DEUX VERSIONS D’UNE HISTOIRE…

À travers la narration en paire, Pepper Winters est parvenu à nous livrer le contenu via un rythme lent. Ainsi, cela m’a permis de m’accorder avec les nombreux détails qui composent la vie de Pimlico. Par le bais de ses pensées les plus secrètes, je suis arrivé à déchiffrer ce qu’elle désire réellement et ce qu’elle est prête à faire pour survivre. Croyez-moi l’esprit de l’héroïne n’est ni blanc ni noir ni rose. Il comporte plusieurs zones de couleur.

Quant à ce que pense Elder, on apprend peu à peu à le connaître à l’aide de quelques bribes de son passé. Il nous laisse entrevoir ce qu’était son enfance, ce qu’il a fait afin de subsister et les actions qu’il a posées pour devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. En toute franchise, je m’étais promis de ne pas tomber sous le charme d’Elder, mais je crois que passer sur le beurre. Rire.

UNE TRAME QUI POURRAIT CHOQUER PLUS D’UN…

Cette histoire abrite une lourde ambiance où l’aspect psychologique semble être une pièce maitresse du jeu. Il n’y a que les émotions, les actions et les stimuli du corps humain qui compte réellement. Au fil de notre lecture, on assiste littéralement à la descente en enfer de Pimlico. J’ai absolument tout ressenti ce qu’elle percevait. Je suis entré au cœur de sa captivité jusqu’à toucher les moindres pensées de folie.

Des péripéties peu torrentielles, mais qui n’arrêtait pas de s’enchaîner l’une sur l’autre. En vrai, elles permettaient de poser l’intrigue. Sans compter que plus on avance dans l’histoire et plus le contenu s’amplifiait et ne cessait de nous dévorer de l’intérieur à mesure que la situation change.

En ce qui concerne le style d’écriture de Pepper Winters, il m’a bluffé jusqu’au bout. Cette notation m’a laissé sans mot. Addictif, le premier tome très passionnant tout en étant douloureux. Effectivement, l’écrivaine nous emporte au cœur de l’enfer mutuel de Pimlico et d’Elder. À chaque fois que je lisais, j’avais une envie irréprochable de continuer ma lecture. Vous ne trouvez pas malsain ? Rire.

Un dernier mot ?

En somme, « Dollars » est une dark romance qui mérite bien son titre. C’est un roman dont la notation est assez bien maîtrisée et où la fiction dépasse la réalité. Dès les premières feuilles, on entre au centre de l’univers sadique et corrompu de la jeune femme. Un premier opus axé sur l’aspect psychologique de la situation. D’autant plus qu’entre Elder et Pimlico, un lien mystérieux et indestructible s’est créé entre eux, ce qui n’est pas pour me déplaire. Rire. Il va sans dire que je vous conseille (vivement !) ce bouquin, j’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’a plu. Pour ma part, je compte bien découvrir la suite des aventures de nos Bonnie et Clyde.

#Sara

Chronique sur Amnesia écrit par Anaïs Mony

 

Amnesia

Note : 8,5/10

« Le thérapeute s’assoit derrière son bureau, patiente. Une fois que je suis prête à écouter, il me dit.

– Méline, je suis ravi des progrès que nous faisons. Aujourd’hui, j’ai voulu insister sur cette partie de votre vie, celle de votre journal. Je ne sais pas si vous avez sauté des pages ou bien si les séances d’écriture se faisaient plus espacées, plus dangereuses, mais en peu de temps, on peut comprendre qu’Ayan a eu une emprise totale sur vous, sans jamais avoir de limites. Mon avis est que votre corps et votre esprit se sont délibérément détachés de tout cela au point de vouloir se donner la mort. Il vous a manipulée psychologiquement. Vous étiez sa prisonnière durant toutes ces années.
»

Méline & Maxime

Résumé : « Une jeune femme se réveille dans une chambre d’hôpital, totalement désorienté. À force de chercher, elle parvient à se rappeler son nom. Méline est amnésique et a oublié toute sa vie. Perturbée par certains de ses rêves, la jeune femme se questionne et cherche de l’aide auprès de son nouveau psychiatre, le docteur Ynom.

Que découvrira Méline de son passé et jusqu’où la mènera-t-il ? Saura-t-elle survivre face à ses révélations ? Trouvera-t-elle un réel appui avec le thérapeute ? Et surtout arrivera-t-elle à retrouver l’amour ? »

Mon Avis

Avant tout, je remercie chaudement Evidence Editions, mon partenaire littéraire, pour l’envoi de ce service presse ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

Lorsque j’ai commencé ma lecture de « Amnesia », je ne connaissais pas la calligraphie de l’auteure, elle m’était inconnue. C’est ainsi que j’ai plongé tête baissée dans cette sombre histoire. Et en toute franchise, j’ai bien aimé le bouquiner. Évidemment, si la situation se présente de nouveau, je compte bien découvrir les autres écrits d’Anaïs Mony. De plus, le résumé m’a bluffé autant qu’il m’a intrigué. Celui-ci semble singulier, toutefois au fil de notre lecture, on comprend qu’il a été quelque peu trafiqué afin de dissimuler les aspects importants du récit.

Sans aucun doute, c’est une dark romance comme je les aime. Toutes les personnes qui ont le cœur fragile, abstenez-vous. Mais, si vous voulez tenter votre chance, libre à vous de le faire. Rire.

DES PERSONNAGES PRIMORDIAUX ET TOUT AUSSI MARQUANTS…

Au cours de cette aventure, les protagonistes principaux et secondaire ont tous leur importance. En effet, chacun de ceux-là permettent à l’histoire d’évoluer vers une direction dominante pour finalement se terminer vers la route principale et toute définie. D’autant plus au fil de notre lecture, on apprend à les connaître et on finit par partager les mêmes instants. La plupart sont captivants tandis que d’autres sont… comment dire… ils laissent à désirer, dans le sens où nous avons envie de mettre leur tête à prix. Je ne pense surtout pas à quelqu’un (sarcastique). Rire. Dans tous les cas, je vous laisse découvrir ce détail par vous-même.

Dans « Amnesia », on fait la connaissance de Méline, une jeune femme qui vient tout juste de sortir du coma. Hospitalisé dans le lieu médical, dès son réveil, elle semble désorientée. Ne sachant ni son identité ni du pourquoi et du comment elle est arrivée dans cet environnement, Méline ne force pas son esprit à comprendre, mais peine à rester éveiller. Voulant savoir qui elle est, la jeune femme va partir à la recherche de sa personne afin de discerner les véritables raisons de cette situation. Alors, que ses nombreux médecins ne lui sont pas d’une grande aide, c’est véritablement grâce à l’aide de son nouveau psychiatre, Maxime Ynom, qu’elle va essayer de s’immerger dans ses souvenirs les plus enfouis. Et si cet homme devenait celui qui lui redonnerait le goût à vivre ? Va-t-il devenir sa lumière au bout du tunnel ?

Quand le passé angoissant de Méline, qui n’a pas cessé de guetter patiemment son réveil, revient brusquement dans sa vie, la jeune femme commence à sombrer de nouveau dans sa folie intérieure. Malgré cela, le docteur Maxime Ynom n’hésite pas lui accorder toute sa confiance. Ainsi, par le biais de plusieurs techniques, il va aider sa patiente à vaincre ses appréhensions et à faire face à celui qui n’arrête pas de lui inspirer la peur. Ayan parviendra-t-il à l’entraîner jusqu’en enfer ? Ou Maxime la sauvera-t-elle de ce démon ? Méline réussira-t-elle à affronter son terrible passé ? Peut-elle espérer un avenir avec son ange gardien ?

En ce qui concerne la plume d’écriture de l’auteure, elle est coulante et agréable. Addictif, dès les premières pages, Anaïs Mony nous laisse percevoir l’atmosphère qui plane autour de cette histoire. Sans aucun doute, l’écrivaine n’épargne personne, elle n’hésite pas à les souffrir tout comme nous d’une certaine manière. En soi, les émotions et les sensations fortes sont manifestement de la partie. Une grande et grosse brochette, il faut dire.

UN MONDE GLACIAL ET OMBRAGEUX…

Ça c’est peu dire ! Enfin, oubliez le côté rose bonbon, les paillettes et tout le tralala qui va avec. « Amnesia » ne possède aucune de ces caractéristiques. Et je ne vous cache pas que j’adore cela. À travers ses mots, l’écrivaine nous embarque au cœur des pires noirceurs de la romance.

En outre, ne voyant pas les feuilles défilées, il est facile de se laisser ensorceler par cette intrigue. À travers celle-ci, Anaïs Mony voulait nous illustrer comment l’être humain peut être cruel et tout aussi attentionné à la fois. Quelques fois, il ne suffit que d’une seule chose pour nous transporter dans les abîmes. Néanmoins, c’est tout aussi réciproque lorsqu’un individu attentionné nous apporte son aide simplement en nous tendant la main, disant un mot ou en posant une action.

Un sujet peu abordé dans la société et pourtant, Anaïs Mony a bravi les obstacles pour dénoncer l’enfer que subissent encore les femmes d’aujourd’hui. Touchant !

Un dernier mot ?

En conclusion, « Amnesia » est une œuvre littéraire qui se caractérise par ses rebondissements et son dénouement. Une belle et fluide calligraphie qui nous amène dans une péripétie hasardeuse et pleine d’émoi. Une dark romance remplie d’intensité qui ne peut convenir à tout le monde. Il va de soi que je vous conseille ce roman, j’espère qu’il vous plaira. Pour ma part, je souhaite avoir la chance de lire les autres histoires d’Anaïs Mony.

#Sara

Chronique sur Ténèbres de Sandrine Périgois

Ténèbres

Note : 10/10

« […]

J’ai dû m’assoupir, car le bruit de la porte me fait sursauter.

L’homme entre, toujours armé et vient s’asseoir à côté de moi. Je me blottis sur le matelas à l’opposé de mon ravisseur. Il ne prononce pas un mot, me regarde. Je sens qu’il faut que je rompe le silence :

— Je m’appelle Caroline Strauss, je suis enseignante.

— Je sais.

— Peut-être pourriez-vous me dire comment je dois vous appeler ?

— David.

— David, c’est un joli prénom. Est-ce que je peux savoir ce que je fais ici, David ?

J’ai souvent entendu dire qu’il fallait créer une relation avec le ravisseur en cas de kidnapping. Employer son prénom me semble donc être une bonne stratégie.

— Non, c’est trop tôt. Tu le sauras un jour, le moment venu, et à ta place, je ne serais pas si pressée.

— Est-ce qu’au moins je pourrais avoir mes vêtements ou une couverture. Il fait si froid.

— Tu n’as pas à réclamer quoi que ce soit ! Je t’amènerai ce que je voudrai bien t’amener quand je l’aurai décidé.

— D’accord, c’est vous qui choisissez.

— Bien ! Reste obéissante et tout se passera sans douleurs inutiles.

Il s’approche de moi, passe son couteau sur mes bras comme il l’a déjà fait et ajoute :

— Dans le cas contraire, tu le regretterais amèrement.

Sans se retourner, il rejoint la porte qu’il referme derrière lui.

Mon Dieu, que va-t-il advenir de moi ? J’aurais voulu lui sauter à la gorge, tenter de fuir, hurler ! Mais cela ne servirait à rien si ce n’est à le mettre en colère. « Des douleurs inutiles » a-t-il dit, y a-t-il des souffrances utiles ? Celle de l’enfantement, j’imagine, par exemple, souffrir pour donner la vie reste une douleur magnifique. Pourrai-je connaître un jour le bonheur d’être mère ? Pas si je reste ici en tout cas ! Pas s’il me tue et enterre mon corps dans les bois. À qui vais-je manquer ? Mes amis et mes collègues ? Ils m’auront bien vite oubliée. Rasta ? Le pauvre chien sera mort de faim avant de pouvoir trouver une autre famille. La faim… elle me tiraille le ventre, fait grogner mon estomac, depuis quand n’ai-je pas mangé ? J’ai envie d’un steak ! Étonnant, je suis végétarienne…

Une petite voix s’insinue dans ma tête : une végétarienne captive qui ne pense qu’à avaler de la chair animale ! Bravo, Caro !

Je ris toute seule, voilà que ma conscience me parle maintenant ! Discuter avec soi-même, voilà ce qu’il faudrait que je fasse pour ne pas perdre les pédales. Et faire du sport, des abdos, du gainage, des pompes. Si je trouve l’occasion de m’échapper, il me faudra courir, le plus vite possible, peut-être même me battre. Oui ! C’est ça, je dois éviter de m’engourdir. Je cale alors mes pieds sous le sommier et entame une série de douze abdominaux. Je ne peux en faire plus, le manque de nourriture crée des vertiges. Alors je m’allonge sur mon lit, me recroqueville sur moi-même. Il ne faut pas dérailler, il faut aussi entretenir le corps et l’esprit. Je pense à Jane Austen ! J’ai donné « Raison et Sentiments » à lire à mes élèves pour l’été. La raison, je ne dois pas la perdre, je dois garder les idées claires, je dois rester lucide. Les sentiments négatifs, comme la peur, ne doivent pas gagner, l’angoisse ne doit pas me terrasser. Il faut que je continue à créer un contact avec mon bourreau, il ne doit pas voir ma frayeur, si je lui obéis peut-être me relâchera-t-il.

Tu as vu son visage et tu connais son prénom, pourquoi te laisserait-il en vie ?

— Ta gueule !

Je hurle à ma conscience, je ne veux pas l’entendre, il ne faut pas perdre le peu d’espoir qu’il me reste. »

Caroline & David

 Résumé : « Été 1974

Qui est le ravisseur de Caroline ? Que veut cet homme qui la séquestre et tue à petit feu son humanité ? Comment va-t-elle tenter de survivre dans ce huis-clos, bâti de murs d’angoisse, alors qu’elle perd toute notion de temps et que la folie devient sa seule compagne ?

Une véritable plongée dans les abysses pour cette jeune femme qui est loin de se douter que le passé va la rattraper, pour l’anéantir plus encore.

Dérangeante, étouffante, l’histoire de ces deux âmes va plonger le lecteur dans les Ténèbres. »

 Mon Avis

Tout d’abord, je remercie chaleureusement les Éditions Elixyria, mon partenaire littéraire, pour l’envoi du roman ainsi que de leur confiance en moi et en mon blogue.

Sans blague, je me demande vraiment comment la maison d’éditions fait pour dénicher toutes ces belles histoires tout comme les auteur(e)s qui les écrivent. Elle réussit parfaitement son pari. À tous les coups. Enfin, à mes yeux, c’est toujours le cas lorsque j’ouvre un roman publié par mon partenaire littéraire. Rire. Oups, petite parenthèse de ma part, revenons à nos pire cauchemars… heu… à nos moutons.

Alors, c’est en plongeant, sans aucune hésitation, dans l’inconnu que j’ai commencé ma lecture. Je ne vous cache pas que la dernière phrase du résumé m’a quelque peu surprise. Je me suis dit, ça c’est ce qu’on verra suivi d’un rire machiavélique. Rire (Mouhahaha). Mais, ne connaissant pas Sandrine Périgois, je ne savais pas ce qu’elle avait envisagé pour les pensées de l’héroïne et pour les nombreuses péripéties. Mystère. Il était impossible d’anticiper la fin, tout et n’importe quoi pouvait arriver.

UNE ATMOSPHÈRE INQUIÉTANTE ET SOMBRE…

En lisant, j’avais vraiment l’impression que j’allais devenir folle. L’auteure n’hésite pas dès les premières pages à nous entraîner dans les pires abus et atrocités que la Terre ait connues. Sandrine Périgois m’a fait voir les démences de ses protagonistes tout comme leur tempérament. Malgré cela, j’ai pu détecter une certaine forme de dramatisme. « Ténèbres » est une histoire ombrageuse et bouleversante à la fois. Était-ce voulu ? Je ne saurai vous dire… Pourtant, c’est ce qui fait que c’est captivant. Dans tous les cas, sachez que je l’ai dévoré.

Ceux et celles qui ont le cœur sensible, puis-je vous donner un conseil ? Passez votre chemin, car plusieurs moments du livre risquent fortement de vous choquer. Une lecture particulière qui ne plaira pas à tous, malheureusement.

ROMANCE OU DARK ROMANCE ?

Comment vous dire cela ? En toute franchise, « Ténèbres » n’est définitivement pas une histoire mielleuse et pourtant il a des critères pour être vu comme une romance interdite tout comme un thriller ou un suspense. C’est très difficile de le catégoriser. Ceci étant dit, je ne veux pas vraiment entrer dans les cas, au risque de vous spoiler sur certains points importants. Rire.

Dans « Ténèbres », on fait la connaissance de Caroline, une jeune femme dans la trentaine qui fait un métier qu’elle admire beaucoup. Professeur de littérature, la lecture est pour elle une passion qui lui a permis de s’évader et de découvrir de nouveaux horizons. Sans compter qu’elle aime aussi mélanger son travail et son interprétation littéraire. Seule depuis la mort de ses parents, Caroline n’a pratiquement aucuns amis sur qui se fiez ou se confiez lorsqu’elle a besoin d’une oreille attentive. Néanmoins, il ne suffit que d’un événement pour que sa vie soit complètement mise sans dessus dessous.

Ainsi, c’est lors des vacances scolaires que Caroline se réveille dans un endroit dont elle ne connaît absolument pas. C’est alors que des questions fusent, sans arrêt, dans son esprit… Que lui est-il arrivé ? Pourquoi est-elle là ? C’est à travers son point de vue que l’on découvre ce qu’elle a subi tout au long de sa séquestration : menaces, humiliations verbaux, violence physique, viols et j’en passe beaucoup. Caroline nous illustre également son sombre calvaire et combien de temps celui-ci a duré. Qui est cet homme qui l’a kidnappé ? Que veut-il ? Pourquoi l’a-t-il choisi elle et pas une autre ? Qu’a-t-elle de spécial ? Questionnements après questionnements… Cependant, la question qui ne cesse d’hanter Caroline est… Que va-t-il faire d’elle lorsqu’il y aura terminé de jouer avec elle ?

En ce qui concerne le style d’écriture de l’écrivaine, je l’ai trouvé fluide et sublime. À travers les mots de Sandrine Périgois, on se retrouve dans un univers stressant et rempli de suspense. Pas une seule fois j’ai lâché mon roman afin de passer à autre chose. Il fallait ABSOLUMENT que je bouquine jusqu’à la dernière feuille pour avoir le fin mot de cette histoire. Sans équivoque, l’auteure parvient avec brio à maîtriser son sujet.

La trame de « Ténèbres » est portée sur deux interlocuteurs troublés et désemparés par la vie. Et pourtant, malgré toutes les injustices que Caroline subi et les illégalités que David cause à Caroline, on a l’impression que Sandrine essaie tout de même de privilégier le sens de la vie. D’autant plus que j’ai aussi aimé lire « ROUGE COQUELICOT », un petit récit que l’on retrouve dans les dernières pages.

Vous l’aurez compris, je suis tombé sous le charme du contenu tout comme la plume. Bien décrit et imaginer, il est facile de visualiser le tout… Un peu trop même. Rire.

Un dernier mot ?

Finalement, « Ténèbres » est une œuvre littéraire qui m’a immergée et un peu perturbée sur quelques passages. En effet, certaines scènes étaient si poussées à l’extrême que j’ai dû fermer les yeux pour digérer ce que je voyais. Sandrine a une calligraphie souple tout en étant rigide à la fois. De plus, l’histoire se déroule dans les années 70, une petite promenade de santé au cours du temps. Concernant Caroline, j’ai trouvé qu’elle avait une forte personnalité. Je le répète… Ceux et celles qui ont l’âme sensible, ne lisez surtout pas ce roman. Les autres, je ne peux que vous le conseiller. Foncez ! J’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’a plu. Pour ma part, je compte suivre de près les parutions de Sandrine Périgois, je souhaite de nouveau plonger dans son monde littéraire.

#Sara

Chronique sur Bewitched by the darkness écrit par Micaela Barletta

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Note : 10/10

“ Assis à la terrasse d’un café, je regarde la vie qui s’active autour de moi, il y a plusieurs types de personnes que l’on rencontre au coin d’une rue, les hommes d’affaires, les mères célibataires, les couples amoureux, d’autres qui sont au bord de la rupture.

Mais aussi des comportements qui trompent l’œil. Quand les gens font croire que tout va bien, alors qu’il s’agit en fait de sourires forcés.
Il y a ces autres qui parlent de la pluie ou du beau temps, mais qui cachent en eux une blessure secrète particulièrement profonde.

Je reconnais facilement les failles qui sont dissimulées, Psychologue de profession, mon ressenti se confirme en permanence. Je suis un expert en ce qui concerne mon métier. Je reconnais les attitudes qui en disent long. J’exerce ma profession sans contrainte, je connais tout ou presque sur le comportement humain.

Je fais parti de ces êtres qui ne sont pas ce qu’ils semblent être. Je suis un homme courtois, poli, il m’arrive même d’être particulièrement galant.

Cependant, sous mes airs de beau garçon bien élevé le jour, se cache un tout autre visage a la tombée de la nuit. Un visage bien plus féroce, un être débordant de noirceur, incontrôlable, complètement à l’agonie lorsque mes fantasmes ne sont pas assouvis ! Je suis comme déconnecté de moi-même lorsque le désir me prend. Le bleu de mes iris qui charment plus que de convenance, sont insoutenables à regarder quand je deviens cette autre version de moi-même.

J’aime jouer, manipuler et me livrer sans complexe à ces instants déséquilibrés. Je ne place aucune barrière entre mon imagination et ce que je décide d’infliger. Je me laisse aller à mes pulsions et tel un sadique, j’y prends un plaisir extrême.

L’apparence n’est qu’une façade, apprenez à vous en méfier. ”

                                                      Caleb

Résumé : ‘‘ Âmes sensibles, s’abstenir !

Méfiez-vous des apparences.
Derrière mon charme se cachent de funestes envies.

Derrière mes yeux, ce ne sont pas les fenêtres de mon âme qui s’ouvriront à vous, mais bien les portes de mon enfer.

Pourtant, elle, jeune et fragile, l’a deviné au premier regard… alors pourquoi ne s’enfuit-elle pas ?

Pourquoi ai-je décidé de l’épargner ? ’’

Mon Avis

Avant tout, je voudrais remercier mon partenaire littéraire, les Éditions Elixyria, pour l’envoi. C’est un achat que je ne regrette absolument pas et de plus, j’ai été très gâté en matière de marque page.

Alors, pour en revenir au premier tome, j’avoue que comme première lecture, j’ai quand même bien choisi. N’ayant jamais la plume d’écriture de Micaela Barletta, je ne savais pas à quoi m’attendre, mais j’avais lu et entendu de bons retours concernant ses romans… Puis, je me suis finalement jeté à l’eau et mon choix s’est porté sur les démons psychotiques de Caleb. Ayant aussi étudié la psychologie et la psychiatrie pendant près d’un an au cégep, je connaissais les termes utilisés tout au long de ma lecture.

Bewitched by the darkness est une dark romance vraiment difficile à bouquiner dû à ses horribles scènes de torture et de meurtre, mais n’est-ce pas ce qui fait son charme ? En effet, l’avertissement ‘‘ âmes sensibles, s’abstenir ! ’’ n’a pas été écrit pour rien. Je l’avoue, j’ai le coeur léger et à certains moments, j’ai cru que j’allais tomber dans les pommes, toutefois, j’ai tenu bon et je suis parvenu à terminer ce premier tome.

Dans Bewitched by the darkness, nous faisons la rencontre de Caleb, un psychologue âgé de vingt-six ans. Marié avec Ohanna, son amour de jeunesse, il entretient une vie parfaite avec elle. Néanmoins, en apparence, Caleb se caractérise par son physique lisse et soigné… Malheureusement, derrière cette illusion et ce masque se cache un homme sadique et machiavelique prenant un vilain plaisir à torturer les femmes pour finalement les tuer. Vous ne croyez pas que toute personne possède son propre passé ? Et concernant  Caleb, quand cette sombre partie de lui a-t-elle immergé ? Je ne vous dirai pas les détails, ça sera à vous de le découvrir, mais une chose est sûre, c‘est que depuis ce moment, Caleb se laisse guider par son double maléfique. Et quant est-il de sa femme ? Combien lui reste-t-il avant que le malain plaisir de ce psychopathe s’abbatte sur elle ? Ne retenant plus ses pulsions, il se laisse aller et trouve une certaine forme de réjouissance à maltraiter les femmes.

Travaillant dans un hôpital pour soigner les patients qui viennent le voir pour une consultation, il essaie malgré lui de les aider à sortir des nombreuses boucles de conflits afin qu’ils puissent revivre une vie normale. De plus, il profite aussi de son statut, à l’aide des informations personnelles écrites dans leur dossier, pour repérer ses futures victimes. Pour certaines d’entre elles, il va même jusqu’à les traquer… Wahouuuuuuu, je ne vous cache pas que ça me donne la chair de poule. Ainsi, lorsqu’une de ses collègues lui demande de suivre l’évolution mentale de Nastasia, une jeune femme de dix-huit ans, Caleb accepte pour la rassurer… sans savoir que cette fille pourrait faire en sorte que sa véritable nature se révèle au grand jour pour finalement y rester.

Ressentant un besoin de cacher sa sombre personnalité à cette fille, il va essayer sans jamais y parvenir. Puis, lorsque Nastasia se confit à lui sur les véritables raisons qui l’ont poussé à se faire interner, Caleb commence également à s’ouvrir à elle…. Et au fur et à mesure, une certaine forme de complicité amicale débute entre eux. Tomberont-ils amoureux ? Caleb fera-t-il du mal à Nastasia ? Et si au lieu de la tuer, Caleb prenait la décision de faire d’elle son élève pour qu’elle puisse devenir son allié.

En ce qui concerne le style d’écriture de l’écrivaine, il est fluide et addictive. En lisant les lignes, on peut facilement imaginer les scènes de meurtre et de torture. Le premier opus se lit facilement et les personnages principaux sont accrochants et captivants à connaître. Tout ces détails me donnent l’eau à la bouche ! Et quand n’est-il de Caleb, cet homme m’a fasciné et séduite du début jusqu’à la fin. Sans compter que j’ai vraiment aimé lire la psychologie mentale de Caleb, c’était très intéressant.

Micaela Barletta est une auteure dont j’ai toujours voulu connaître et maintenant que c’est fait, je n’ai qu’une envie… Celle de lire TOUT ses histoires littéraires, car il va de soit que j’ai été ensorcelé par sa calligraphie.

Un dernier mot ?

Finalement, Bewitched by the darkness est un roman noir à bouquiner. Laissez-vous entraîner dans la noirceur du Docteur Caleb Owen. Si vous avez l’estomac et le coeur assez solide, je vous conseille fortement ce roman. J’espère avoir de nouveau la chance de découvrir d’autres récits de Micaela Barletta. Aussi, je compte bien acheter le second opus afin de savoir la conclusion finale de la série.

#Sara